mercredi 17 juin 2009
AT l’a AFFIRMÉ Vers la gratuité du téléphone fixe
Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - «L’accès téléphonique gratuit à l’abonné est une option essentielle. Si on ne parvient pas à offrir cet accès gratuit, on risque d’en payer le prix», a indiqué le P-dg d’Algérie Télécom dans un entretien publié par Les Afriques. Selon Moussa Benhamadi, la solution pour pallier le manque à gagner de la téléphonie gratuite passe par le développement de l’Internet haut débit. «Il faudrait arriver à financer le manque à gagner de la téléphonie fixe par l’accès à Internet haut débit (…) Nous sommes en cours de migration de notre réseau téléphonique classique vers le réseau IP, il faut préparer l’avenir. Nous avons lancé, également, une opération qui permet à tout citoyen de récupérer une ligne fixe qu’il a résiliée, en contrepartie d’un abonnement Internet gratuit pendant une année», a-t-il souligné. Benhamadi reste toutefois confiant, estimant qu’aucun opérateur ne peut rivaliser avec Algérie Télécom en matière de téléphonie fixe. Pour lui, la vente d’une nouvelle licence fixe est inutile. «Une deuxième licence fixe en Algérie n’est plus viable. Aucun opérateur ne peut rivaliser sur notre marché avec Algérie Télécom, qui dispose d’un réseau très important. » Il reconnaîtra toutefois que son entreprise perd des sommes considérables à l’international sur le réseau de téléphonie IP (via Internet). «C’est du vol, beaucoup de trafic téléphonique qui devait revenir à l’Algérie a été détourné. En juin 2008, 16 millions de minutes ont été comptabilisées contre 30 millions en juin 2009. On a pu, donc, récupérer 14 millions de minutes en l’espace d’une année. La Banque d’Algérie, en tant qu’institution chargée du rapatriement des devises, perd beaucoup d’argent dans ce trafic gris (…). Nous perdons au moins 10 millions de dinars par mois sur la base d’un prix de 5 DA la minute.» En plus des pertes financières, la téléphonie sur IP poserait également des problèmes d’ordre sécuritaire. «Ce trafic peut être un moyen de blanchiment d’argent, de financement du terrorisme ou du banditisme. Cela pénalise l’économie nationale et pose des problèmes de sécurité». Revenant sur le litige qui oppose Algérie Télécom à l’Eepad, Benhamadi a indiqué que l’opérateur privé n’avait versé que 50 millions de dinars au lieu des 430 millions de dinars prévus initialement. «Il n’est plus de notre ressort d’accorder un échéancier supplémentaire à l’Eepad. Le 26 mai 2009, l’Eepad n’a présenté qu’un chèque de 50 millions de dinars sans s’acquitter des 430 millions de dinars prévus dans le dernier échéancier».
mercredi 3 juin 2009
ADSL, le débit et le tarif
La mauvaise nouvelle se situe, quant à elle, au niveau du prix qui est passé de 559 à 1110 DA, sans qu’aucun abonné ne soit informé de la décision d’Algérie Télécom. Aux guichets d’AT mercredi et jeudi derniers, c’était un mécontentement généralisé. Les préposés ne savaient plus où donner de la tête devant le courroux affiché par les abonnés. Ces deniers étaient désabusés par cette décision inique de doubler les tarifs sans que les principaux concernés soient mis au courant. « Algérie Télécom a averti ses abonnés de cette décision sur son site internet, il suffisait d’y jeter un coup d’œil pour être informé », lançaient les guichetiers à la face des usagers de la toile. Une explication qui ne tient pas du tout la route, car nul n’est obligé de se connecter sur le site d’AT pour chercher des informations hypothétiques. Il faut savoir que du temps où Boudjemaâ Haichour tenait les rênes du ministère de la Communication, le débit de 128 Kbits a été qualifié de « mascarade », et le ministre avait promis de l’éliminer tout en réduisant les tarifs d’abonnement à internet. Si les tarifs ont été considérablement réduits, le 128 Kbits subsistera encore quelques mois pour disparaître en théorie au début du mois de juin avec comme dégâts collatéraux une multiplication par deux de la facture pour les abonnés. Quoi qu’il en soit, les clients contrariés se sont vu proposer d’exprimer leur mécontentement à travers des doléances écrites sur papier libre à l’intention des responsables locaux. Une façon pour AT de s’offrir une soupape de sécurité en attendant que les choses se tassent, car après tout, les abonnés n’ont pas le choix entre blanc bonnet et bonnet blanc, vu que le monopole de la toile est encore entre les mains d’Algérie Télécom.
900 000 nouveaux accès pour l’année 2009
mardi 12 mai 2009
bye bye 128 kbit/s
depuis ce jour la 12/05/2009 tous les Actels ont reçu un fax de la part direction général AT "algerie telecom djaweb"pour annuler l'abonnement du 128.les encien reste avec 128 jusqu'à la fin de leur abonnement.
alors pour les recharge et les nouveaux abonnées le min est 256 kbit/s avec 1100DA .
les autes restent 512kbit/s es 1 mega/s.
il y aura des nouveaux vitesse au juin 2009
dimanche 10 mai 2009
Sites de teste " vitesse de l'Internet "
- http://mire.ipadsl.net
- http://mire.neuf.fr/
- http://www.speedtest.net/ tester download, upload et ping latence avec une image a insérer dans un site ou forum.
lundi 4 mai 2009
Les grands axes de la stratégie « e-Algérie 2013 »
Les grands axes du projet de stratégie « e-Algérie 2013 » ont été présentés fin mars dernier par le ministre de la Poste et des Technologies de l'Information et de la Communication, Hamid Bessalah, lors d'un séminaire sur la gouvernance électronique (e-gouvernance).
Le ministre, tout en précisant que le projet de cette stratégie représente un plan multisectoriel développé pour définir des objectifs à atteindre et les actions à mettre en oeuvre dans les cinq prochaines années, a relevé que près d'un millier d'actions sont proposées par cette stratégie.
Il a également indiqué que 400 services en ligne sont proposés dans la dite stratégie en direction des citoyens, des entreprises et des administrations, soulignant la nécessité de mobiliser les compétences nationales de la recherche dans le domaine des TIC afin de s'impliquer dans le prise de décision et l'élaboration de cette stratégie.
Les principaux axes de la « e-Algérie 2013 » concernent, entre autres, l'accélération de l'usage des TIC dans l'administration publique et au niveau des entreprises, l'impulsion du développement de l'économie fondée sur le savoir et le renforcement de l'infrastructure de télécommunication à haut débit.
Les autres axes de la stratégie sont en rapport avec le développement des compétences humaines, le renforcement de la recherche et de l'innovation, la mise à niveau du cadre juridique (législatif et réglementaire) national sur l'utilisation des TIC et l'édification de la société de l'information. Enfin, les moyens financiers pour son exécution qui seront décidés par étapes.
Les thèmes abordés par les 150 experts, professionnels, chercheurs et chefs d'entreprises nationaux et étrangers, lors du séminaire, ont eu trait à l'accélération des usages des TIC dans les administrations publiques, en particulier dans les domaines des collectivités locales, la santé et l'éducation.
Il s'agit des services en ligne e-santé, e-éducation et e-commune, qui intéressent principalement l'administration et le citoyen.
Par ailleurs, la stratégie « e-Algérie 2013 » a été évoquée lors d'une réunion entre M. Hamid Bessalah et les membres de la commission spécialisée du Conseil national économique et social (CNES), en présence du président du conseil, M. Mohamed-Séghir Babes.
Cette réunion fait suite à la saisine officielle du CNES par le Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia, en janvier dernier. Après avoir entendu l'exposé de M. Bessalah et ses clarifications, les membres de la commission en charge de l'évaluation de la stratégie ont présenté leurs observations et analyses, alors qu’un débat contradictoire « extrêmement fructueux » s'en est suivi.
Le président du CNES a exprimé sa satisfaction personnelle de voir l'institution consultative qu'il préside être saisie par l'exécutif gouvernemental, en vue d'émettre ses recommandations sur un dossier aussi sensible et stratégique.
M. Babes a rappelé, par ailleurs, que ce dossier, de part sa vocation profonde, est intrinsèquement constitutif d'un des piliers majeurs de toute approche conséquente devant conduire l'Algérie vers l'émergence d'une économie fondée sur la connaissance.
Il a réitéré sa conviction que la mise en oeuvre d'une stratégie « e-Algérie 2013 » dont il a souligné de nouveau la nécessité comme « effet levier », ne peut rencontrer les conditions de sa pleine expression qu'en étant étroitement mise en oeuvre
Projet ide@ (tempus) et partenariat algéro-européen
Par ailleurs, la finalité première de ide@ est de contribuer au déploiement des technologies de l’information et de la communication (TIC) au sein de l’enseignement supérieur et des secteurs de la formation professionnelle et privée, ainsi qu’à l’essor des formations dispensées au moyen d’Internet. Sur le plan pratique, tout se base sur les technologies de l’information et de la communication. Le modèle d’enseignement que propose le projet ide@ tend à répondre efficacement à un triple défi. Il s’agit surtout de faire face à l’accroissement continuel du nombre d’étudiants, de pallier le manque d’enseignants capables de faire face aux besoins de plus en plus croissants en matière d’encadrement. Il est question également de faciliter l’accès à l’éducation des populations éloignées des centres universitaires.
Une enveloppe budgétaire a été allouée à cette entreprise et le financement était intervenu sur un laps de temps de trois ans, soit de 2005 à 2008. La mise sur pied du projet ide@ s’est faite suivant différentes étapes. Il (le projet) comprend une phase de transfert des compétences au cours de laquelle les partenaires européens aideront leurs vis-à-vis algériens à s’approprier les outils techniques et pédagogiques nécessaires au fonctionnement d’un dispositif d’enseignement à distance (EAD). Au terme de cette étape, et une fois les enseignants formés, les équipes administratives et techniques constituées, les établissements algériens participant au projet disposeront des ressources humaines suffisantes pour proposer une nouvelle formation diplômante : le master ide@, consacré à l’ingénierie EAD et à l’utilisation des TIC dans l’enseignement.
Ceci étant, la phase actuelle devra, à coup sûr, permettre aux premières promotions de récolter le fruit du projet. Le master professionnel ide@, à titre d’exemple, l’une des formation dispensées à distance, a pour vocation de donner aux enseignants du supérieur, aux étudiants, aux enseignants du secondaire ainsi qu’aux professionnels du secteur de la formation en entreprise, la capacité d’intégrer les TIC dans leur pédagogie. La plateforme d’apprentissage collaboratif ACOLAD, pièce maîtresse du dispositif ide@ d’enseignement par Internet, sera l’instrument privilégié de la coopération entre les acteurs du projet. En définitive, le projet Ide@ doit conduire les établissements algériens qui y participent à se doter de structures d’enseignement à distance pérennes. Le projet Ide@ repose sur un partage des connaissances entre l’Europe et l’Algérie. Il associe des universités de la rive nord de la méditerranée (France, Belgique) et des établissements d’enseignement supérieur algériens
dimanche 26 avril 2009
Ouverture à Alger du Salon SICOM 2009
La 18e édition du SICOM, qui se déroule au Palais des expositions de la SAFEX, s’étalera jusqu’au 1er mai et se veut un rendez-vous pour les professionnels de l’informatique et de la bureautique, mais aussi un lieu privilégié pour les différents exposants pour écouler leur marchandise à des prix préférentiels.
Deux pavillons sont réservés à cette manifestation, le premier étant dédié aux nouvelles technologies de l’information et de la communication et le deuxième à la bureautique. Les professionnels, rencontrés sur place, ont affirmé que ce genre de rencontre permet de faire le point sur ce qu’offre le marché en termes de solutions.
Le public est notamment composé de jeunes passionnés de l’informatique mais aussi de curieux à la recherche d’opportunités dans un domaine technologique en perpétuelle évolution.
Ce Salon intervient également à un moment particulier de l’évolution des technologies de l’information et de la communication en Algérie, marquée par l’entame, cette année, de la stratégie e-Algérie 2013, laquelle est appelée à contribuer à l’arrimage du pays à la société de l’information et du savoir, a-t-on indiqué auprès des organisateurs.
Il s’agit d’une nouvelle approche (e-Algérie 2013) allant dans le sens de l’accélération de l’usage des TIC dans divers secteurs de l’économie nationale et permettant, par ailleurs, aux ménages d’accéder aux nouvelles technologies, à savoir les équipements et les réseaux des TIC.
Les visiteurs se sont aussi intéressés au projet d’Oustratic II, consistant en l’équipement de chaque foyer en Algérie d’un micro-ordinateur et d’une connexion Internet. Ce projet est soutenu par des entreprises activant dans le domaine de l’informatique en partenariat avec le ministère de la Poste et des technologies de l’Information et de la communication.
mercredi 22 avril 2009
Nouveau système de télécommunications
12 300 abonnés à Internet
La wilaya compte 12 300 abonnés au réseau Internet ADSL, un nombre qui est appelé à évoluer en 2009 pour atteindre 30 000 abonnés, selon le Directeur de wilaya de l’entreprise Algérie Télécom. Il fera savoir que le service en question est de plus en plus demandé par la clientèle après la mise en place des installations techniques nécessaires à travers la wilaya. Le chiffre communiqué concerne surtout les foyers raccordés au réseau Internet de l’opérateur public.
L’administration à l’heure de l’Intranet
Pour la première fois, les services du ministère de l’Intérieur et ceux de la Santé viennent d’être branchés au réseau Intranet. Pour la première collectivité, le dispositif a été mis en service lors des récentes élections présidentielles. Il permettra en outre d’offrir des services en ligne et d’alléger les procédures administratives. De même, il permet à la hiérarchie d’assurer un suivi direct et permanent des services locaux. L’administration de la Santé n’est pas en reste puisqu’elle est en voie d’achever totalement son réseau Intranet, lequel réunira et le ministère et la Direction et établissements de soins de la wilaya.
jeudi 16 avril 2009
Stratégie 2013 ALGERIE TELECOM
- Procéder au remplacement progressif de 4 millions d’équipements d’abonnés, à raison de 900000 lignes/an .
- Acquérir de nouveaux équipements d’accès à installer dans les zones démunies .
- Élaborer un programme de mise à niveau de l’ensemble des réseaux filaires de raccordement d’abonnés .
- Déployer des réseaux d’abonnés filaires dans les zones non raccordées au réseau d’AT, afin d’obtenir 1 million d’abonnés supplémentaires .
- Réaliser un réseau fibre optique d’une capacité d’1million d’accès .
- Redéployer les réseaux WLL installés dans les zones urbaines vers les zones rurales .
- Poursuivre l’audit technique d’exploitation et de maintenance du réseau et d’éligibilité des lignes à l’ADSL .
- Procéder à un audit technique externe du réseau de transmission y compris le réseau RMS .
- Procéder à la mise à niveau du réseau RMS .
- Mettre en place un centre national de traitement des données (data center) .
- Déterminer le niveau de vulnérabilité du réseau de transmission et veiller à sa sécurisation .
- Accélérer la réalisation de la liaison fibre optique sous-marine Oran- Espagne .
- Elaborer un cadre juridique, institutionnel et technique pour la sécurisation des infrastructures des TIC .
- Renforcer les compétences techniques en matière de sécurité des infrastructures .
- Mettre en place un cadre juridique et institutionnel pour la qualité minimale du service .
- Etablir un système d’évaluation continue de la qualité du service .
- Créer une agence de gestion du nom de domaine .DZ .
- Atteindre 1 million de noms de domaine sous.DZ .
La création d'un 4e pôle régional des TIC
Le 20 avril, au Mercure
Les résultats d’une double enquête sur le télépaiement, la convergence mobile et Internet seront présentés à l’occasion du prochain Salon International du Mobile, de l’Internet et du télépaiement dont la tenue est prévue le 20 avril prochain à l’hôtel Grand Mercure d’Alger. Dans un communiqué adressé à notre rédaction, les organisateurs de cet évènement, SIRA Algérie, précisent que des acteurs du secteur seront présents à cette première édition qui verra l’organisation d’une conférence de presse le même jour à 11heures.
Trois pôles autonomes seront créés
Dans un entretien accordé à l'APS, le président-directeur général du groupe Algérie Télécom (AT), Moussa Benhamadi, a annoncé que le conseil d'administration de l'entreprise doit statuer, d'ici la fin du mois, sur la mise en place d'un nouvel organigramme pour permettre à l'entreprise «d'atteindre d'autres performances». Basé sur une «organisation beaucoup plus opérationnelle» qui «s'appuie sur trois pôles autonomes», le nouvel organigramme vise à transformer l'opérateur historique en un «opérateur d'intégration de produits de service et également de fournisseur de services à valeur ajoutée», explique Benhamadi.
Selon lui, le premier pôle «prendra en charge l'aspect commercial et sera chapeauté par Jaweb service». «Il devra regrouper toutes les prestations de service fournies à AT, au grand public et aux professionnels», a-t-il précisé. C'est «la seule activité commerciale (qui sera gérée) par AT». Le deuxième pôle s'occupera, quant à lui, du «segment des technologies et réseaux», dont l'activité développement et maintenance des réseaux. Le 3ème pôle est en fait «une nouvelle structure chargée du soutien».
Chaque pôle sera une «entité autonome» qui permettra à AT «de mettre en place une comptabilité analytique». La mise en place d'une nouvelle organisation nécessitera la mise en place d'un plan formation pour le personnel de l'entreprise. «Nous sommes en train de signer des conventions de partenariat avec des universités et des écoles algériennes qui vont nous assister dans la formation de nos cadres», a indiqué Benhamadi. Interrogé sur les nouvelles offres de la compagnie, le PDG d'AT a révélé un projet de la «télévision sur Internet» ainsi qu'un «système prépayé» pour l'ADSL. «Nous travaillons avec des partenaires des secteurs économique et financier (banques et assurances) pour arriver à leur développer un secteur spécifique», a-t-il ajouté. Pour ce qui est de l'opération de recouvrement des créances, lancée en septembre 2008, Benhamadi affirme qu'elle «commence à donner ses fruits», et qu'à ce jour «20% des créances» ont été récupérées. Il note également que l'explosion de la téléphonie mobile aux dépens du fixe a fait perdre «plus de 10 milliards de dinars durant les trois dernières années».